Qui suis-je en deux mots ? « Une joyeuse hypersensible ». 

Sensible au Monde dans lequel j’évolue, à celles et ceux qui sont plus démunis, je m’engage très jeune dans des projets porteurs de sens pour le vivre-ensemble et une plus grande justice sociale, à l’échelle locale, nationale ou même internationale. Je choisis une formation universitaire en relations internationales, et je consacre mon temps et mon énergie auprès d’ONGs et d’institutions internationales avant de décrocher un contrat avec l’UNICEF au Mozambique.

A quelques jours du départ, la maladie en décide autrement, je suis arrêtée en plein vol, au printemps de ma vie. Je rempile auprès de l’Organisation Internationale pour les Migrations et essaye de garder le sens de mon engagement depuis Bruxelles. Ce rebondissement nécessaire, la résilience et l’acceptation de la maladie font partie des plus grands enseignements sur mon chemin, en me rappelant son autre face : l’amour de la vie.

Sensible aux Autres, je le suis aussi à mon environnement, depuis la plante aromatique jusqu’aux paysages que j’aspire à découvrir. A observer et à aimer notre planète, je suis aussi touchée par ce qui la malmène. Je m’implique à l’échelle individuelle puis collective au niveau local. Pour trouver un métier qui a encore plus de sens ici et maintenant, je me forme à l’Institut Eco-Conseil dans le but d’accompagner la transition et de participer à des sociétés plus résilientes. Conscientisée aux enjeux pour devenir passeuse à mon tour, je tourne volontairement mon regard vers les solutions pour cultiver la joie dans les ruines, comme le propose Flora Clodic dans « Nos voies de résilience, traverser les effondrements ».